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L’Oiseau de feu : Un sorcier maléfique, un œuf magique... et un succès immédiat
12 février 2018
Répétition de l'Oiseau de feu

Le grand imprésario Serge Diaghilev invita un jeune compositeur peu connu du nom d’Igor Stravinski à créer trois œuvres pour les Ballets russes : L’Oiseau de feu, Pétrouchka et Le Sacre du printemps.

Contrairement au Sacre du printemps, L’Oiseau de feu, sur la chorégraphie de Mikhail Fokine, fut un succès dès sa toute première représentation, à Paris, le 25 juin 1910, et propulsa Stravinski, alors âgé de 28 ans, vers la gloire. Mêlant avec un art consommé décors, chorégraphie et musique, le spectacle fut salué par la critique.

Le livret est puisé de contes de fées russes, associant la légende de l'oiseau de feu avec le conte de Kastcheï, un sorcier maléfique. Il raconte l’histoire du Prince Ivan qui, en chassant dans la forêt, pénètre dans le domaine de Kastcheï l’immortel, qui cache son âme dans un œuf magique.

Au cours de sa chasse, Ivan capture l’oiseau de feu, puis lui rend sa liberté en échange de l’une de ses plumes aux pouvoirs magiques. En cas d’urgence, Ivan peut l’utiliser pour appeler l’oiseau de feu à la rescousse. Le prince rencontre alors treize princesses captives de Kastcheï et tombe amoureux de l’une d’entre elles. Ivan défie Kastcheï, ils se disputent, et le sorcier envoie ses gardes à la poursuite d’Ivan, qui, à son tour, agite sa plume pour que l’oiseau de feu vole à son secours.

Envoûtés par l’oiseau de feu, les gardes se livrent à une « danse infernale » après laquelle ils tombent en transe avec Kastcheï. L’oiseau de feu conduit alors Ivan à l’œuf magique qui retient l’âme de Kastcheï. Le prince détruit l’œuf, rompant le sortilège; les sujets captifs de Kastcheï sont relâchés, les treize princesses se réveillent et, bien sûr, le prince épouse sa princesse!

Mot du directeur artistique, Ivan Cavallari
Par Ivan Cavallari
12 février 2018
Ivan Cavallari, directeur artistique des Grands Ballets
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